A must-see
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Le Trophée aurait bien pu disparaitre ! Fort heureusement, des érudits, des chercheurs et des architectes se sont mobilisés pour le sauver de la ruine. Découvrons-les !
Alors que l’identification du monument est avancée depuis le XVe siècle, discutée jusqu’au XVIIe siècle, c’est au XIXe siècle que les travaux commencent.
Une synthèse des recherches antérieures et un inventaire des inscriptions sont d’abord entrepris dès 1842. En 1857, alarmés par l’état du monument, les souverains de la Maison de Savoie font réaliser de premières consolidations tandis qu’un mur est construit afin de protéger le site des pillages dès 1858. Deux ans plus tard, le rattachement à la France met un terme provisoire aux travaux.
Sous la conduite d’Henri Sappia, une première fouille est engagée en 1896 grâce au financement du Département des Alpes-Maritimes.
Puis, les recherche continuent de 1905 à 1908, avec la section locale de la Société française des fouilles archéologiques.
Les grandes excavations réalisées (jusqu’à 8 mètres de profondeur !) ayant fragilisé le monument, l’architecte Jean-Camille Formigé est chargé dès 1908 des premières restaurations.
Après avoir consolidé l’édifice, Jean-Camille Formigé en réalise une anastylose, procédé consistant à replacer les blocs d’origine, éparpillés, afin de rendre au monument sa lisibilité. Cette reconstruction s’appuie sur les règles de construction antiques, décrites par certains auteurs comme Vitruve, au Ier siècle avant notre ère.
Interrompus en 1913, les travaux reprennent en 1920 avec Jules Formigé. Celui-ci poursuit les travaux entrepris par son père en proposant une reconstruction partielle grâce au financement apporté par le mécène américain Edward Tuck, qui permit aussi la construction du musée attenant.
Les travaux furent inaugurés en 1934, sous la forme désormais célèbre de ce monument exceptionnel.